Les règles intemporelles du troc. Le judaïsme.📜🗺️

Dans le judaïsme, le troc, en tant que forme directe d'échange de biens sans utilisation d'argent, est mentionné dans le Tanakh (la Bible juive) comme un élément naturel de la vie économique dans l'Antiquité. Par exemple, le Livre de la Genèse raconte comment Isaac et Abimélec ont saisi des accords impliquant l'échange de cadeaux et d'obligations mutuelles. Bien que le terme « troc » ne soit pas utilisé dans son sens moderne, il s'agissait essentiellement de formes d'échange contractuel fondées sur le consentement des parties.

Dans le judaïsme, l'honnêteté et l'équité dans le commerce et les échanges revêtent une grande importance. La Torah contient des instructions claires à ce sujet : «Aucun de vous ne trompera son prochain» (Lévitique 25:14) et « Vous aurez des balances justes, des poids justes, des épha justes et des hin justes» (Lévitique 19:36). Ces principes s'appliquent à toutes les formes de commerce, qu'il s'agisse d'argent ou d'échange direct. Du point de vue de la loi juive (halakha), une transaction de troc est considérée comme un contrat de vente valide, dans lequel le consentement mutuel des parties et l'équité des conditions sont des éléments importants.

La Mishnah et le Talmud, sources essentielles de la Torah orale, traitent en détail divers aspects des transactions, y compris le troc.

Si le judaïsme ne condamne pas l'échange de biens matériels, il insiste toutefois sur le fait que l'activité économique doit servir des objectifs éthiques et socialement bénéfiques. L'argent et la propriété sont considérés comme des outils fournis par Dieu pour permettre aux hommes de se rendre service les uns aux autres, de servir la société et le Tout-Puissant.